Victoria Bonheur explore, sur des périodes de 2 mois, un thème de développement personnel, à travers ses live instagram « Échange rayonnant » dans lesquels elle invite des personnes qui l’inspirent. J’ai l’honneur de faire partie de ces personnes invitées.
En octobre 2021, c’est la saison de l’abondance, voici donc le replay de notre live, accompagné de mes notes de préparation de l’intervention ci-dessous.
Contenu
Ma vision de l’abondance
Définition de Abondance : qqch en grande quantité, ou même en quantité superflue.
Du latin abundare « affluer, déborder, regorger »
Abondance matérielle et financière
Personnellement, c’est un mot qui ne me parle pas. D’après moi, on a besoin de limites pour faire des choix et se fixer des priorités et des objectifs, sinon il y a un risque de perte de sens.
Abondance d’argent : des études montrent qu’au-delà de 5000€/mois de revenus, il n’y a plus d’évolution en qualité de vie. Augmenter son revenu est souhaitable pour une meilleure qualité de vie jusqu’à cette limite de 5000€.
Abondance matérielle : fantasme de trente glorieuses, aujourd’hui les ressources vont en baissant donc l’abondance matérielle est un leurre. Par ailleurs, quand on possède des objets, cela devient une contrainte (réparation, entretien, peur de perdre) qui nous pompe temps et énergie.
Abondement : faire ruisseler ce qui est en trop
La juste quantité est celle qui nous assurera la base matérielle pour être en sécurité et confort, avec nos besoins physiologiques satisfaits et la possibilité d’effectuer des choix de vie.
Abondance non matérielle : temps, énergie, affection, compétences
Ce dont beaucoup de personnes manquent aujourd’hui : le temps, qui devient une contrainte plutôt qu’une ressource.
Énergie : mentale, beaucoup de pollution mentale. Relation corps et esprit, besoin d’exercice physique pour avoir un psychisme vigoureux
Affection : savoir gagner les moments de partage et d’affection avec autrui. Attention à l’injonction actuelle : infographies qui disent comment générer l’hormone du bonheur et qui ne mentionnent que les liens affectueux : exclusion et culpabilisation des personnes qui n’ont pas cela. Travail sur soi, adresser ses blessures de rejet.
Certaines études psychologiques montrent que le bonheur est lié à une vie riche en expérience, une vie psychologiquement riche. Je dis souvent que la seule chose que l’on gagne sans risquer de la perdre est l’expérience. Les expériences donnent des compétences.
Un travail perpétuel : on recherche un point d’équilibre (une fois que je serai dans l’abondance ce sera acquis, terminé), mais c’est illusoire de penser qu’une fois atteint c’est gagné, on a des cycles d’équilibre et de déséquilibre, chacun nous amenant à découvrir et développer qqch de nouveau, à évoluer. Penser que c’est normal plutôt que s’agacer en se disant que ce n’est pas normal.
Ma stratégie
Super-réserves en temps et argent : je ne blinde pas mon agenda pour garder du temps tampon, pouvoir reporter. J’apprends à faire par moi-même pour éviter de m’épuiser à dépendre de qq’un d’autre. Je me serre la ceinture jusqu’à avoir une somme d’économies suffisante pour pallier les imprévus. J’anticipe. Je dépense mon argent là où c’est important pour moi ou les autres, mes amis ne m’en tiennent pas rigueur : je ne fais pas de cadeaux matériels juste pour la forme, je ne dépense pas 150€ en champagne quand je sors, je n’amène pas trois fois trop à consommer dans les fêtes.
Zéro-parasitage en temps et argent : Je fais les choses en temps et en heure sans procrastiner. Tout est à sa place. Je ne m’entoure que de personnes qui m’apportent du positif. Je sais dire non. Je ne fais pas d’achat compulsif, j’ai très peu de produits d’entretien (pollution mentale / déchets). Mes 2 parasites mentaux : la pollution et la méchanceté gratuite des gens : je reconnais mon inconfort, puis je lâche prise.
Relations : j’ai travaillé sur moi pour veiller au bien (bienveillance), rassurer mon égo, ma blessure de rejet. Ne pas me polluer moi-même avec de la rancœur, de l’agressivité etc. J’essaie dans la relation de faire ce qui me plait tout en servant l’autre, en tout cas en ne le desservant pas. Relations constructives. J’accepte de me faire aider.
Optimisme : 2 définitions : penser que les choses vont bien se passer, ou voir le bon côté des choses. J’applique la deuxième. Je me réjouis chaque jour de la chance que j’ai eu jusqu’ici (ex : eau courante)
Expériences et compétences : j’investis dans mes expériences : voyages (pas chers = plus longs), formations, activités qui m’apportent de nouvelles connaissances sur moi ou expériences (différents sports, sorties culturelles etc), moment en famille ou amis. Je développe ce qui me plait et me manque : après le développement personnel, actuellement je me forme à réparer des objets. Je lis énormément, des bons romans (autre époque, autre culture ou contexte historique, psychologie des protagonistes), et je me cultive, j’accumule beaucoup de savoir. J’interroge les gens que je rencontre pour toujours apprendre. Je me nourris auprès de mes clients. Je m’approprie mes réussites tout en reconnaissant la chance que j’ai eue à la base.
Métaphore inspirante sur ce que nous n’avons pas
Un jour, le père d’une très riche famille amène son fils à la campagne pour lui montrer comment vivent les gens pauvres.
Ils passent quelques jours dans la ferme d’une famille qui n’a pas beaucoup à leur offrir.
Au retour, le père demande à son fils :
– « As-tu aimé ton séjour ? »
– « C’était fantastique, papa ! »
– « As-tu vu comment les gens pauvres vivent ? » demande encore le père.
– « Ah oui ! » Répond le fils
– « Alors qu’as-tu appris ? »
Le fils lui répond :
« J’ai vu que nous n’avions qu’un chien alors qu’ils en ont quatre. Nous avons une piscine qui fait la moitié du jardin et ils ont une grande crique. Nous avons des lanternes dans notre jardin et eux ont des étoiles partout dans le ciel. Nous avons une immense galerie à l’avant et eux ont l’horizon. Nous avons un domaine mais eux ont des champs à perte de vue. Nous avons des serviteurs alors qu’eux servent les autres.
Nous achetons nos denrées et eux les cultivent. Nous avons des murs autour de la propriété pour nous protéger. Eux ont des amis qui les protègent. »
Le père en resta muet. Le fils rajouta : « Merci Papa de m’avoir montré tout ce que nous n’avons pas. »
Trop souvent nous oublions ce qui nous est acquis pour nous morfondre sur ce que nous n’avons pas. Ce qui est un objet sans valeur pour un peut très bien être un trésor pour un autre.
Ce n’est qu’une question de perspective. C’est à se demander ce qui arriverait si nous avions de la gratitude pour tout ce que nous avons au lieu d’en vouloir toujours plus.
Apprenez à apprécier ce que vous « avez ».
Retrouvez vos yeux et votre cœur d’enfant et voyez combien il est important d’apprécier ce que vous avez plutôt que de vous soucier de ce que vous ne possédez pas.
Comment ce que je fais en coaching est utile pour vivre dans l’abondance
Rares sont les clients qui viennent pour atteindre « l’abondance ». Quand c’est qqch de similaire (ex : « je veux être heureux »), j’amène à cibler l’objectif : quoi, combien, pour quoi ?
En général ils viennent car il y a un problème qui les pollue ou les bloque pour accéder à ce qu’ils souhaitent. Éviter la souffrance ou accéder à ce que l’on aime.
Chaque problématique est différente, je vais donc donner un exemple récent : stress lors d’une prise de parole en public. Personne très mentale mais aussi apte pour les représentations symboliques. Par la discussion, spécifier ce qu’il se passe (cycle de la pensée), analyser le langage (beaucoup de négation), dessiner, faire s’exprimer les différentes parties de soi. En 2 séances c’était réglé, avec une partie évolution consciente, une autre partie intégrée inconsciemment.
Beaucoup de personnes viennent 1 seule séance, la discussion permet d’éclairer la problématique, si bien qu’elles ne savent plus vraiment pourquoi elles sont venues.
On peut aussi parler d’aligner sa vie avec ses valeurs. Connaissance de soi, de ce qui est important pour soi (et pas d’après les autres), l’enrichir. Exploiter ses points forts et travailler dans une moindre mesure ses points faibles. C’est le chemin parcouru plutôt que la destination. Source de fierté d’avoir progressé.
3 astuces pour vivre dans l’abondance
Objectif : je définis ma recherche
Les 5 pourquoi :
Exemple : je veux obtenir telle promotion, pourquoi ? afin de prouver ma valeur, pourquoi ? pour obtenir l’approbation de mes parents, pourquoi ? pour enfin être en paix, pourquoi ? pour pouvoir être moi-même dans les réunions de famille
Exemple : je veux réussir mon examen, pourquoi ? pour accéder à telles études, pourquoi ? pour exercer tel métier, pourquoi ? pour nourrir telle valeur qui est importante pour moi, pourquoi ? pour avoir au moins un sens à ma vie
Spécifier :
Exemple : je veux être à l’aise financièrement : combien, pour quoi (l’argent est un moyen, pas une fin en soi)
QQCOQP : Qui, Quand, Comment, Où, Quoi, Pour quoi
Exemple : je veux être heureux. C’est « quoi » pour moi. De quoi ai-je besoin pour faire advenir ce « quoi » ?
Reconnaitre les choses positives
Exercice de gratitude, trouver l’apprentissage dans toute expérience même désagréable, voir définition d’optimisme. Je modifie ma représentation de ce qui est
Augmenter sa résilience et sa richesse intérieure
Effet cumulé de Darren Hardy. L’objectif parait inatteignable, y consacrer quelques minutes par jour et obtenir les résultats dans la longueur. Plaisir et motivation de l’objectif. Qu’est-ce qui me fait plaisir et me sera utile ? Je mets en œuvre des actions pour créer ce qui n’est pas encore